nucleo comunista internazionalista
note



VIVE LA SOLIDARITE’ DE CLASSE INTERNATIONALE!

Ringraziamo il compagno P.B. che ci ha inviato la traduzione delle nostre righe “di presentazione” dell’Appello alla solidarietà di classe internazionale dei compagni francesi di cui ci siamo fatti latori.

Questa nostra presentazione è stata pubblicata dai compagni francesi di “Pantopolis” (pantopolis.over-blog) con una nota nella quale “il traduttore esprime il totale disaccordo con la ‘foucade’ del Nucleo” a proposito della “persuasione” che meriterebbero certi disgraziati di “ultra-ultra gauche”. Secondo “Pantopolis” ciò è un segno di “infantilismo”. La nostra breve risposta è qui in coda alla testo in francese della nostra presentazione.


APPEL URGENT DE CAMARADES FRANÇAIS

Nous avons reçu et communiquons À TOUS l'appel suivant (diffusé en plusieurs langues, y inclus l’italien) lancé par des camarades français qui ont relevé le gant depuis deux mois, dans des conditions générales objectives de départ défavorables, et luttent vigoureusement contre le capitalisme français du côté de la révolte des gilets jaunes. Contre son État, son gouvernement, sa police. Le prix payé est déjà très élevé. Surtout pour ceux qui, tels ces camarades, «n'ont pas de saints au ciel» à qui se fier; pour ceux qui se sont placés hors des terrains de jeux et d’intrigues, hors des réseaux de conditionnement, sans doute occultes, avec les pouvoirs institutionnels bourgeois.

Beaucoup de camarades, beaucoup de prolétaires sont détenus dans les prisons de l'État démocratique français dans l’attente que ... «la justice fasse son office». La solidarité de classe, politique et matérielle est nécessaire pour ces lutteurs anonymes qui font partie de notre classe!

Cet appel provient d’un secteur que nous avons défini dans nos interventions comme autonome-anarchiste «barricadier» et dont nous sommes politiquement éloignés à tous égards. Nous avons ouvertement critiqué leur conception politique et la pratique qui en découle qui est celle du spontanéisme anarchiste.

Mais nous devons reconnaître honnêtement que ces camarades ont, tant bien que mal et d’une certaine manière, «sauvé l’honneur», pour ainsi dire, du mouvement de classe en général dans un moment très délicat. Ils se sont lancés dans la lutte, en essayant de ne pas abandonner le mouvement spontané de masse aux forces écrasantes de la contre-révolution, cherchant non sans difficulté à interagir avec lui. En y mettant, ce qui n’est pas rien, toute la passion révolutionnaire. (Nous, de loin, nous l’avons perçue distinctement, «sentie») Sans cette passion, nous pouvons tous aller nous faire bénir comme âmes mortes.

Ils ont cherché et tentent, tant bien que mal, de faire avancer le mouvement spontané et de s’opposer aux multiples illusions qui existent et s’y sont glissé. Un mouvement de masse spontané qui a exprimé son (sacro-saint) rejet des forces de gauche traditionnelles, les percevant à juste titre comme des forces de conservation de l’intolérable situation actuelle. Ces camarades ont essayé, tant bien que mal, de communiquer le sens, même physique, de la nécessaire rupture avec un état de choses aussi insupportable. Ensuite, toutes les critiques peuvent et doivent se situer sur le terrain politique, bien évidemment.

Nous devons malheureusement noter (très heureux de prendre un gros crabe) que le mouvement – «affreux, sale et méchant» – des gilets jaunes n'a pas seulement embarrassé la gauche politico-syndicale traditionnelle (si effrontée par la suite), bonze syndicaux de la CGT en tête. Il a embarrassé et mis à nu l'impuissance des forces traditionnelles de l'extrême gauche (et nous ne pensons pas que le phénomène concerne uniquement la France), qui, à l'exception de très petites fractions, considèrent le mouvement social soudain et «lamentable» comme une possibilité de développer une de modifier à 360 l’intervention révolutionnaire dans la masse (tâche certes très difficile), un élément qui vient au fond perturber la routine habituelle ... révolutionnaire (et en tête, comme de coutume, et chaque année, la reine des batailles : l’arène électorale).

Au total, certains pauvres hères de «l’ultra ultra-gauche» (il va falloir leur demander des comptes, démonter leurs thèses et leur faire honte), à leur façon, sont plus cohérents, eux qui qualifient le mouvement des gilets de «pionniers de mouvements fascistes de masse» (inspirés par ... Poutine!), de vecteur d’une demande de plus d'État, de plus d'intervention et de protection par l'État, d'un «véritable État social fort» (comme si le mouvement traditionnel réformiste «de gauche» était porteur d'une exigence différente ...). Ces pauvres types crachent littéralement à la face des prolétaires qui se battent dans les rues de toute la France : ils mériteraient, franchement, d’être jetés à la Seine.

Comme on le comprendra, nous parlons à cœur ouvert et dans l’urgence, poussés par l'appel pressant que nous avons reçu et que nous diffusons. Nous aurons le temps de raisonner calmement, en veillant d'abord – pour ce qui nous concerne – À TIRER LES LEÇONS que ce mouvement «affreux, sale et méchant» nous a données.

Nous sommes parfaitement conscients que tout semble se liguer, du point de vue interne français et international, à amener le mouvement spontané vers la dérive, capitalisé par les forces bourgeoises «de réforme sociale» (et nous ne «préférons» pas du tout le prétendu camp «progressiste» aux soi-disant forces «réactionnaires», et vice versa).

En attendant, faisons tout notre possible pour faire obstacle à ce cours «spontané», en commençant par apporter notre soutien à nos camarades, aux simples travailleurs et aux prolétaires persécutés par l'État démocratique français.






Cari compagni di “Pantopolis”, intanto vi ringraziamo per “l’ospitalità” che ci avete concesso. Brevemente una risposta alla vostra nota.

Noi in effetti non vogliamo “persuadere” proprio nessuno poiché non si tratta di “confronto di idee”, “di opinioni” ma di rapporto con un movimento di lotta. Per noi è ovvio che fra compagni, i quali hanno e difendono posizioni politiche diverse, vi deve essere il più franco e serrato confronto politico, allo scopo comune di spingere in avanti le posizioni rivoluzionarie di classe che certamente sono assai minoritarie all’interno del movimento spontaneo di massa. Altra cosa è, pretendendo di parlare da rivoluzionari comunisti, squalificare il movimento spontaneo stesso. “Sputare in faccia”, come abbiamo scritto, ai proletari che – sia come sia;– hanno ingaggiato la lotta.

Ma di che cosa e di chi precisamente parliamo? Parliamo di un bollettino (il nr 16 del dicembre 2018) di tale “Mouvement Communiste/Kolektivne proti kapitalu” che ci è capitato tra le mani. In esso leggiamo, ad esempio, che “i fascisti-nazisti gli hanno aperto la strada (“ai cosiddetti autonomi e insurrezionalisti”) durante la loro prima adunata parigina di sabato 24 novembre” ed altre amenità del genere. Il senso generale del discorso di questi disgraziati è chiaro sin dal titolo: “Gilet gialli: primi tentativi a caldo di formazione del popolo per uno Stato ancora più forte e contro il proletariato”.

Ora, questo documentino è significativo perché, a nostro avviso, esprime sotto un involucro “ultra estremista” un pensiero diffuso che cova sotterraneo in molti (e che attende, per manifestarsi alla luce, una ben possibile “deriva a destra” del movimento spontaneo). Inoltre esso esprime, sotto un involucro “ultra estremista”, la stessa sostanza politica che certi servi della borghesia (per fare un nome: Daniel Cohn-Bendit) danno del movimento dei gilet, ossia in pratica: tutta acqua per il mulino della Le Pen e di altri a destra peggiori di lei.

Noi NON diciamo che i disgraziati in questione siano servi della borghesia, diciamo che sono appunto dei disgraziati che squalificano il nome e la tradizione della Sinistra Comunista.

Uno dei tanti compiti che sentiamo di avere davanti, posti dal presente straordinario movimento di rivolta sociale, è quello di fare i conti con tali disgraziati “ultra estremisti” nel senso di smontarne e svergognarne le tesi dal punto di vista dell’autentico comunismo rivoluzionario. Speriamo di avere forze e capacità sufficienti per assolvere a questo compito.

Fraterni saluti comunisti dai compagni del Nucleo Comunista Internazionalista.

17 gennaio 2019